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Pourquoi en Sarthe ?

Photo Nelly GuetJe me présente aux Législatives de 2012 au Mans, dans la 2ème circonscription actuellement détenue par le Parti Socialiste.

Pourquoi en Sarthe ?

C’est un retour aux sources.

Mon père est né à Saint Ulphace. Ma famille paternelle vit dans le Perche, en Eure et Loir et en Sarthe.
De mère bretonne, je suis née à Paris.

Les vacances de mon enfance – chez mes nombreux cousins germains – ont fixé mon attachement à ce beau pays.
Mon père est « monté » à Paris, avec pour seul atout, un CAP de boulanger en poche. Il a été hébergé chez celle qui deviendra ma grand’mère de cœur, celle dont les récits enchanteurs m’ont fait parcourir en imagination puis découvrir les villages de Gréez sur Roc, Ceton, Cormes, Connerré, Montmirail.. .sans oublier le merveilleux jardin d’Yvré l’Evêque de sa belle-sœur Marcelline.

Grâce à elle, ma mère eut l’opportunité, comme de nombreuses femmes sarthoises, de travailler comme ouvrière gantière « à distance » puis dans l’atelier de la Maison Neyret à Paris.

Mes deux parents, par leur courage, leur ténacité, leur envie de réussir m’ont montré la voie : ouvriers tous deux à 20 ans, 30 ans, ils m’ont appris à compter sur soi-même : à 45 ans mon père n’hésitera pas à créer un fonds de commerce comprenant 3 activités, dont une boulangerie-pâtisserie, un rêve de jeunesse ! A 49 ans, ma mère, agent de maitrise dans une usine rennaise, n’hésitera pas à accepter un poste de chef de fabrication en Tunisie dans une usine de textile, où elle connaitra un grand succès professionnel et de grandes joies à former des personnels motivés et reconnaissants.

Je dois , pour ma part, mon ascension sociale à l’Ecole puis à l’Europe, car j’ai eu la chance de pouvoir financer personnellement mes études dans deux Universités allemandes.

Ma carrière de chef d’établissement – en collège et lycée en France et à l’étranger, mon expérience internationale m’ont montré les voies que devraient emprunter nos jeunes pour réussir.

C’est pour convaincre les électeurs de ma circonscription de cet enjeu prioritaire, pour expliquer comment l’insertion des jeunes dans le monde professionnel se fait dans les pays qui nous entourent puis pour défendre à l’Assemblée des textes de loi qui permettront de promouvoir l’entrepreneuriat et l’économie de marché dans la formation initiale au lieu de conduire nos jeunes au chômage : 25% des 18-25 ans et même 40% d’entre eux dans certaines banlieues comparables à la situation de l’Espagne. Or les pays du Sud ont déjà engagé des réformes, ceux du Nord – dont je connais l’historique depuis de longues années – en tant que germaniste et scandinaviste – nous ont précédés sur la voie des réformes. J’ai été responsable d’une association de chefs d’établissements scolaires implantée dans 32 pays européens. J’ai , avec mes collègues, en son temps – de 1999 à 2007 – prodigué des conseils aux différents Cabinets ministériels. Mais la France a préféré ne pas contrarier les tenants d’un système monolithique, d’un autre âge, pendant que les pays nordiques proclamaient « nous voulons des entrepreneurs ! », que l’Allemagne n’hésitait pas à remettre à plat l’héritage du passé, que le Royaume Uni développait une culture de l’évaluation, que les pays de l’Est préféraient la culture du résultat à l’héritage postcommuniste.

Vous l’avez compris, je souhaite faire profiter les électeurs sarthois de mon expérience européenne et internationale, désenclaver notre pays, le sortir de l’impasse dans laquelle le Parti socialiste et ses alliés de gauche – très actifs dans le milieu éducatif – veulent l’emprisonner, en prétextant l’exception française, le modèle républicain et une pseudo-équité qui n’a de réalité que sur le papier et dans les discours.

Les familles aspirent avant tout à la réussite de leurs enfants. Au-delà des promesses, des objectifs affichés par tous les partis, seul le Nouveau Centre a délibérément opté pour des actions concrètes, qui ne ménagent pas les intérêts partisans!

Concentrons nos efforts sur l’essentiel : l’avenir, l’emploi, la formation : la création de richesses passe par l’innovation et la créativité mais aussi par la mobilité et l’envie de découvrir de nouveaux mondes !